La moxibustion est une technique de stimulation des points d’acupuncture par la chaleur. Elle se pratique à l’aide de moxas, cônes ou cylindres formés à partir de poudre d’armoise séchée et broyée, utilisée en médecine chinoise et japonaise depuis des millénaires. Cette plante stimulante se consume très lentement en produisant une chaleur suffisante sans toutefois brûler la peau.
Cette thérapie naturelle par la chaleur est conseillée dans diverses affections comme la constipation, les migraines récidivantes, les fatigues chroniques, le stress, les maladies circulatoires, les maladies liées au système moteur et musculaire… C’est pourquoi une équipe de chercheurs chinois a publié récemment une étude testant l’efficacité de la moxibustion dans la gonarthrose.
Ces chercheurs ont étudié une population de 59 patients atteints de gonarthrose. Deux dispositifs ont été utilisés : des cônes moxa actifs ou des stickers moxa placebo. Ces deux dispositifs ont été appliqués sur trois points d’acupuncture, connus pour leur action sur le genou, trois fois par semaine durant six semaines. Des visites de contrôle ont été effectuées durant le traitement à 3 semaines et 6 semaines, puis 12 semaines après la fin du traitement. Ces séances ont permis de tester les principaux symptômes de la maladie : douleur, raideur et capacité motrice.
Le groupe ayant subi un traitement de moxibustion avec moxas actif montre une diminution significative de la douleur et de la raideur ainsi qu’une amélioration significative de la mobilité comparé au groupe placebo. Cette étude a été réalisé sur un trop petit panel de patients pour être vraiment significative mais ce traitement, sans effets secondaires lorsqu’il est réalisé par un professionnel compétent, semble présenter assez d’avantages pour être envisagé sans crainte avec un docteur en acupuncture.
Sources :
http://hyaluronique-arthrose.com/la-moxibustion-dans-le-traitement-de-larthrose/
Ren XM, et al. Knee osteoarthritis treated with moxibustion : a randomized controlled trial. Zhongguo Zhen Jiu. 2011 Dec ; 31 (12):1057-61
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