Depuis maintenant plusieurs décennies, la prise en charge de la douleur a connu d’importants progrès. Elle fait maintenant l’objet d’une attention toute particulière du corps médical.
La base de cette prise en charge est le ressenti du patient sur son niveau de douleur et l’impact de celle-ci sur sa qualité de vie, ses humeurs, sa relation avec les autres, ... Il est donc primordial pour le médecin, comme pour le patient, d’avoir des outils qui permettent de mesurer la douleur.
Il existe plusieurs méthodes (échelles et questionnaires) d’autoévaluation décrites ci-dessous. N’hésitez pas à discuter avec votre médecin traitant de l’utilisation de ces méthodes pour votre suivi.
Les échelles quantitatives
Les échelles quantitatives
Les échelles quantitatives permettent au patient de mesurer sa douleur entre deux extrêmes : absence de douleur et douleur maximale imaginable. Sur le même principe qu’un thermomètre, il s’agit de placer un curseur entre ces deux extrêmes proportionnellement à son ressenti. Cette échelle peut être numérique (entre 0 et 10) ou simplement visuelle.
Les échelles verbales
Les échelles verbales
Les échelles verbales permettent de choisir le qualitatif le plus adéquate à son ressenti parmi une liste de plusieurs adjectifs (absente, faible, modérée, intense, extrêmement intense, …).
Les questionnaires
Les questionnaires
Le plus utilisé en France est le Questionnaire Douleur de St Antoine (QDSA). Il est basé sur 61 mots qualitatifs qui définissent les nuances de perceptions sensorielles et affectives de la douleur. Il consiste à cocher les mots qui correspondent à son ressenti et de leur associer une échelle de valeur (absent, faible, modéré, fort, extrêmement fort). Cet outil, plus complexe, doit être utilisé avec son médecin et n’a pas besoin de faire l’objet d’une évaluation trop fréquente.