L’arthrose du poignet est une pathologie assez rare généralement consécutive à un traumatisme ou à une pathologie inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde. Le plus souvent sans gravité, elle engendre cependant douleur, raideur et gêne pour les gestes du quotidien. Les traitements médicamenteux ont tout d’abord vocation à traiter la douleur et à limiter l’inflammation. On peut également avoir recours au port d’une attelle de protection réalisée sur mesure. Cet appareillage stabilise le poignet et empêche le mouvement de l’articulation malade.
Lorsque ces traitements ne soulagent plus suffisamment le patient, des solutions chirurgicales peuvent être envisagées comme l’arthrodèse. Il s’agit d’une intervention irréversible destinée à bloquer l’articulation lésée par fusion osseuse en vue de limiter la douleur. L’alternative à ce traitement définitif serait la pause de prothèse totale de poignet mais les résultats des tests sont jusque maintenant très décevants.
Voici les résultats d’une nouvelle étude portant sur 52 patients opérés entre 2003 et 2007 avec pose d’une prothèse de 3e génération. Ils ont ensuite été suivis annuellement pendant au moins 5 ans afin de mesurer l’intensité de la douleur, la capacité fonctionnelle ainsi que les amplitudes de mouvements de l’articulation.
Tous ces paramètres sont significativement améliorés pour l’ensemble du groupe lors du bilan final. Ces résultats sont assez semblables à ceux des études précédentes mais la probabilité de survie de la prothèse est cette fois de 90% à 9 ans ce qui représente une amélioration très importante par rapport aux implants de la précédente génération. Cette étude laisse donc beaucoup d’espoir dans cette nouvelle solution thérapeutique.
Source : Favorable results after total wrist arthroplasty ; Michel E H Boeckstyns et al. ; Acta orthopaedica 2013 ; 84(4) : 1-5
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