Ce qu’il faut savoir
En France, l’arthrose est la seconde cause d’invalidité et la première cause d’altération de la qualité de vie chez les adultes de plus de 40 ans. L’impact de cette pathologie sur le quotidien des personnes malades est indéniable. Cependant, l’arthrose n’est pas une fatalité et il existe des moyens d’action pour limiter ses conséquences.
Idées fausses
« L’arthrose est une fatalité, on ne peut rien y faire », « Il ne faut surtout pas faire de sport lorsque l’on souffre d’arthrose ! » Il est important de consulter des professionnels de santé compétents dans la prise en charge de l’arthrose. Ce suivi régulier permet de bénéficier d’un traitement médicamenteux adapté mais aussi d’améliorer les fonctions des articulations grâce à la rééducation ou le port d’orthèses par exemple. La pratique d’une activité physique régulière adaptée permet non seulement de contribuer au contrôle de son poids mais également de renforcer les articulations et par conséquent de minimiser l’impact de l’arthrose sur la vie quotidienne. Des solutions existent, parlez-en avec votre médecin !
Témoignage de Yveline HM.
Yveline HM témoigne
Yveline souffre d’arthrose cervicale, lombaire et des hanches depuis une dizaine d’années.
Afin de diminuer la gêne occasionnée par l’arthrose dans la réalisation de ses tâches quotidiennes, Yveline a su adapter ses gestes. Par ailleurs, un changement de son traitement médicamenteux par son médecin et la participation à des séances d’aqua kiné ont également contribué à soulager les douleurs et à améliorer son quotidien.
Yveline a fait le choix de ne pas parler de son arthrose dans son milieu professionnel. L’arthrose n’est pas reconnue comme un handicap professionnel. Elle estime par conséquent que le fait d’évoquer sa maladie pourrait entraver une éventuelle ascension au sein de son entreprise.
Témoignage de Annie S.
Annie S. témoigne
Atteinte d’arthrose de la colonne vertébrale et des membres inférieurs depuis de nombreuses années, Annie est gênée dans ses loisirs, en particulier pour les voyages et ses activités manuelles habituelles (tricot, broderie, jardinage) auxquels elle a du renoncer.
Annie est suivie au sein d’un centre anti-douleur hospitalier. La prescription de médicaments opioïdes diminue ses douleurs mais les effets indésirables potentiels à long terme sont source d’inquiétude.
Témoignage de Corinne A.
Corinne A. témoigne
Corinne A. est atteinte d’une arthrose du genou qui rend douloureuse la station debout prolongée et les piétinements. Elle souffre plus particulièrement des mouvements qui mobilisent son genou, notamment lorsqu’elle doit descendre des escaliers, s’accroupir, se mettre à genoux.
Afin de lutter contre le retentissement de l’arthrose sur sa vie quotidienne, Corinne A. s’astreint à maintenir une activité physique régulière, en pratiquant le vélo et la natation notamment.
